Quand Dame
Nature fait des siennes
Nous voyons enfin tous nos voisins du camping ;
leurs chiens les promènent. Sur le
camping, pas d’enfants mais au moins deux chiens par VR.
Ce matin, nous allons visiter la ville de Jerome, à
l’ouest de Cottonwood. Elle a été nommée
en l’honneur d’Eugène Jerome, un avocat de New-York qui a financé les premiers
développements des mines de cuivre de cette région. Cela a fait sa fortune bien qu’il n’y ait
jamais mis les pieds. Elle est bâtie en étages sur le flanc de la montagne
« Cleopatra Hill ».
En 1876, Jerome était la 4e plus grande
ville de l’Arizona. Entre 1894 et 1899
quatre incendies majeurs ont détruit de grandes sections de la ville, mais
celle-ci ne cessa d’être rebâtie et de prospérer. En 1930, des tunnels sous la ville
commencèrent à craquer et un grand nombre d’édifices se sont effondrés.
Finalement les mines de Jerome ont fermé en 1953. La population passa de 15,000 habitants à son
apogée à 50 dans les années 1950. Dans
les années 60 et 70, la ville de Jerome est devenue le paradis des artistes qui
rénovèrent plusieurs maisons et ouvrirent des boutiques pour vendre leurs
créations. En arpentant les rues de la
ville, nous avons déniché de jolies choses qui nous rappelleront pour les
années à venir cette ville historique.
Dans une des boutiques, Serge a prêté mains fortes
à un propriétaire qui voulait descendre un meuble au sous-sol. Pour le remercier de ses services, celui-ci
m’a offert gratuitement le plat en osier que je convoitais. Pauvre Serge, c’est
lui qui a travaillé et c’est moi qui ai été récompensée.
Vous ne verrez pas de photos de Jerome car notre
visite a commencé sous la pluie battante avec de forts vents, suivie d’une
courte période de soleil et ensuite de la grêle.
Le soleil enfin revenu, nous retournons au camping,
après un arrêt au café internet en ville, et allons nous promener le long des
lagons du parc. J’y ai retrouvé mon
cowboy, comme en fait foi cette photo.
C’est le festival des oiseaux autour des
lagons ; ça jacasse, ça vole d’arbre en arbre, puis ça nous regarde
passer, sans trop s’effaroucher. Le
prince du lagon est un joli héron bleu qui a élu domicile dans un coin
charmant, entouré de sa cour, en l’occurrence des oiseaux noirs au plumage
brillant.
C’est notre dernière soirée au Dead Horse Ranch
State Park. Demain, nous remontons vers Sedona.
Vendredi 27
avril, Oak Creek Canyon – 63 km
Les
marcheurs sont heureux
5h30, le réveille-matin sonne et nous nous
réveillons en sursaut. Pourquoi se lever
si tôt, me direz-vous ? C’est que
ce matin, nous allons marcher dans Oak Creek Valley situé au nord de Sedona et
nous devons en premier lieu réserver notre site de camping à Spring Cave
Campground dans Coconino National Forest.
En route, nous ne pouvons résister à l’envie d’aller
à nouveau au haut d’Airport Hill pour admirer la ville de Sedona. Malgré l’heure matinale, un groupe de
touristes est déjà là, tout frissonnants car il fait froid.
Nous reprenons la route et arrivons à 8h30 au
camping pour faire notre réservation.
Aucun problème, il y a plusieurs sites disponibles ; nous en
choisissons un le long de la rivière. Ça
ressemble en tous points au genre de camping que nous aimons faire. Avant de partir pour notre randonnée, Serge
déjeune enfin, sentant l’appétit le gagner.
A 9h00, nous débutons le sentier West Fork. Il y a
peu de marcheurs à cette heure matinale ; nous savourons le calme, le
décor enchanteur, le chant des oiseaux et le ciel bleu. C’est encore frais,
mais aucun doute que le temps sera plus chaud vers l’heure du midi. Pendant toute la durée de notre randonnée
nous ne cessons de traverser et retraverser le ruisseau que nous longeons sans
cesse. Finalement vers 11h00 nous
arrivons au bout du sentier ; un couple de marcheurs y est déjà. Nous nous saluons et ils nous demandent où
nous habitons. Nous découvrons que nous
sommes presque voisins à Whitby. Quelle heureuse coïncidence ! Anne et
Duncan sont en vacances pour deux semaines dans la région et partent pour le
Grand Canyon demain, tout comme nous.
Peut-être aurons-nous la chance de les croiser à nouveau.
De retour au camping, nous dînons et puis relaxons
la balance de l’après-midi. Nous nous sentons tellement bien le long de notre
petit ruisseau que nous décidons de ne pas retourner à Sedona. Ce soir nous
faisons notre premier feu de camp du voyage. Il fait froid dans le canyon ;
quand notre petit tas de bois a fini de brûler, nous nous réfugions à la
chaleur dans Oscar, tout en ayant de la compassion pour les campeurs sous les
tentes.
Bonjour Grand-Papa et Grand-Maman,
RépondreSupprimerC'est Maya! Merci pour la carte postale.
Je vous aime, et j'ai hate de vous revoir.
J'ai beaucoup grandi.
Maya.
Nous aussi nous avons bien hâte de te voir ma belle petite Maya. Surtout ne grandis pas trop vite. on ne te reconnaîtra plus.
SupprimerL'important, ce n'est pas de croiser des gens de Whitby! Le plus important, c'est qu'ils aient un Safari Condo! :)
RépondreSupprimerBonjour Julie, C'est surprenant! nous n'avons croisé aucun Safari Condo depuis le début de notre périple. Mais où sont passés les Condistes ?
RépondreSupprimerQuelqu'un qui marche plus vite que Serge!
RépondreSupprimerLe monde est petit, n'est-ce pas?
Nathalie