Mardi 10 avril Whitby Ontario à Pontiac Illinois 1020 km

7h20, nous quittons la maison, plus tard que prévu, donc nous nous retrouvons en plein trafic des  travailleurs.  Ça pourrait être pire car il fait beau jusqu’à présent et il semble qu’on ait rien oublié.

À 11h25 nous voilà à Sarnia, en ligne pour passer les douanes américaines et c’est long ….. Pourquoi avons-nous toujours l’impression d’aller à la confesse quand on arrive à cet endroit ? Ou être dans la salle d’attente du dentiste ? Finalement, au bout de 20 minutes, nous passons en 30 secondes, sans autres questions que « où allez-vous et pour combien de temps ? » Serge doit avoir un visage honnête.

Nous sommes sur la I69 en direction de Chicago, mais qu’est-ce que je vois ? De la neige qui tombe.  Pincez-moi quelqu’un ; on ne veut pas ça ; on s’en va dans le Sud pour le soleil et la chaleur, nous. Allez, ouste les nuages ! Allez faire un tour au Québec; ils aiment cela de la neige eux.

Premier pépin du voyage ; en Illinois, après 11 heures de route, notre GPS cesse de fonctionner, et pourtant nous l’avions fait réparer en septembre dernier.  Nous nous rendons jusqu’à Pontiac en utilisant les bonnes vieilles cartes routières et cherchons un Walmart.  Que voulez-vous, nous ne pouvons plus vivre sans un GPS. 

Maintenant nous sommes équipés d’un GPS dernier modèle et d’un téléphone Verizon jetable. Je dis « jetable » car après 6 mois d’inactivité, il meut de sa belle mort.  Nous l’avons payé 20$ et nous avons acheté une carte à $30 bonne pour 3 mois et les appels aux États-Unis nous coûte 25 sous la minute.  Nous nous en servirons en cas d’urgence et pour faire des réservations.

Je dois vous dire que j’ai passé 30 minutes au téléphone avec le gars de Vérizon pour activer le dit téléphone.  Il a dû m’appeler sur mon cellulaire canadien pour gérer l’activation et tout ce qu’il disait me parvenait difficilement ; je pense que Rogers et Verizon ne font pas bon ménage. Il semblait bien décourager de me répéter toujours la même chose et même de m’épeler les mots.  J’ai enfin un numéro de téléphone aux États et mon ZIP code est celui du Walmart où nous passons la nuit.  Serge a attrapé un mal de tête à m’entendre discuter avec le gars ; mais j’ai pas lâché le morceau et j’ai obtenu ce que je voulais.

Patricia